Presse et Média
Interview du Dr Benadiba sur la Chirurgie intime. Journal de la santé- France 5 dans Allo Doc.
Interview du Dr BENADIBA aux Grosses têtes de Philippe BOUVARD sur la chirurgie intime
La labiaplastie ou nymphoplastie est une intervention courante de chirurgie intime. Le dr benadiba est spécialiste de cette chirurgie depuis plus de 10 ans à Paris: www.dr-benadiba.com
ARTICLE ORIGINAL
"Labia Minora reduction (INNER LIPS) : A NEW TECHNICH : THE V-V METHOD"
RESUME :
La diminution des petites lèvres est une demande de plus en plus croissante dans les consultations de chirurgie plastique et esthétique. C ‘est une chirurgie intime dont il faut avoir conscience de l’handicap qu’il provoque chez nos patientes. La médiatisation, en particulier, de ce type de problème a conduit de nombreuses patientes à consulter. Elles expriment soit une gêne d’ordre esthétique accentuée par l’évolution des modes vestimentaires (jeans très serrés…) et des dessous (string), soit ce sont des patientes qui vivent un véritable complexe, parfois depuis l’adolescence troublant leur vie amoureuse. La technique la plus utilisée consiste à retirer l’excès cutané-muqueux suivant un croissant qui touche la surface de la peau. Dernièrement, le Dr Alter avait proposé une alternative visant à diminuer la rançon cicatricielle afin d’éviter le risque de complication locale. J’aimerai faire partager notre expérience par la description d’une technique simple dérivant des techniques de chirurgie plastique classique employée sur d’autres zones cutanées, la technique en V-V permettant grâce à 2 lambeaux en V placés aux extrémités des petites lèvres de faire une résection cutanéo-muqueuse suffisante et hors des zones de contact lors des rapports intimes donnant pleinement satisfaction aux patientes.
DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE V-V :
La technique classique consiste à retirer l’excès cutanéo-muqueux suivant toute la longueur de la petite lèvre ce qui crée une cicatrice sur toute la surface de la petite lèvre. L’inconvénient de cette technique c’est qu'elle place la cicatrice sur toute la zone de contact avec les vêtements mais surtout lors des rapports sexuels, ainsi les patientes se plaignent de la l’importance des suites opératoires et dans certains cas de séquelles à type de dyspareunies.
Nous pratiquons une technique avec une résection cutanéo-muqueuse avec 2 "V" latéraux aux extrémités supérieures et inférieures des petites lèvres. Par conséquent, la partie centrale reste indemne de toute cicatrice, les suites sont rapides et permettent une reprise de rapports intimes plus précoces.